Mené dans l’optique de se rapprocher des internautes, le community management obéit à une politique de proximité. En plus d’une visibilité sur la toile, une entreprise se doit d’élaborer une stratégie de social média de façon optimale. En voici les grandes lignes pour réussir.
Le community manager gère l’identité virtuelle de la société ou d’une marque sur le web. Son style éditorial se fondra naturellement à l’image que l’entreprise veut véhiculer. Face à un public jeune, il adoptera un style familier et ne se privera pas de langage SMS. Généralement, Facebook et Twitter sont les plateformes pour ce genre d’animation de communauté. Lorsque sa mission consiste à entretenir une visibilité auprès des professionnels, un langage plus soutenu et plutôt technique sera requis. Ce sera le cas sur LinkedIn, Google + et Viadeo. Le troisième type de communauté concerne les parents. Avec eux, un ton personnel avec du vécu ajoute de la crédibilité.
Le web et la vitesse de connexion de plus en plus rapide ont révolutionné le community management. À partir d’une sim 4G par exemple, un mobinaute peut charger des quantités d’images sans difficulté. Plus besoin de tenir de long discours, il vaut mieux trouver les meilleures illustrations pour faire passer le message sur les réseaux sociaux. Postez le maximum de photos, de vidéos ou de graphiques bien trouvés. Les meilleurs buzzs se sont enclenchés à partir de rien du tout. Récemment, le mouvement « ice backet challenge » a permis à ses initiateurs de récolter quelques centaines de millions de dollars en un temps record.
La gestion d’une communauté 2.0 n’a pas de sens sans un effort d’interaction soutenu de la part de l’entreprise. Les responsables de la relation client ont descellé une sous-estimation des réseaux sociaux par les marques. Les questions posées sur les messages privés par exemple mettent trois fois plus de temps à obtenir de réponses qu’un email. À l’ère de l’omnicanal où le client décide par quel canal interagir, c’est juste de l’incompétence de la part du community manager. Cela va au-delà de la question de réactivité. Interagir signifie entretenir un besoin d’appartenance et de considération individuelle de chaque membre d’une communauté.
Dernières choses, non des moindres, les guidelines des réseaux sociaux délimitent l’action de l’animateur de communauté. Par ailleurs, l’aide d’un spécialiste en community managing sera toujours un plus. Il apportera entre autres les bons indicateurs de performance.