Vous ne souhaitez pas perdre du temps dans la rédaction de contenu web ? Vous cherchez donc le chemin de la facilité en traduisant un contenu en anglais (ou une autre langue à part le français) pour le publier sur votre site. Mais une question vous taraude l’esprit : la traduction est-elle considérée comme du plagiat (contenu dupliqué) ? Réponse dans les lignes qui suivent !
Vous copiez un texte dans une langue étrangère, vous le passez sous Google Trad pour ensuite le poster dans votre blog ou vos pages web. Contrairement aux idées reçues, cette action ne vous expose pas à une pénalité pour duplicate content. Et pour cause, le texte source (d’une langue X) et le texte traduit (d’une langue Y) sont différents. La traduction ne pose donc pas de problèmes de contenu dupliqué.
C’est d’ailleurs ce qu’explique l’ancien responsable du département recherche et développement chez Google Matt Cutts dans cette vidéo.
Vous l’aurez donc compris, la traduction de contenu ne risque pas de vous exposer à une pénalité pour duplicate content. Cependant, cette démarche est prohibée sans l’autorisation de l’auteur. Sans oublier que cela peut vous exposer à d’autres problèmes…
Dans le lexique juridique français, le mot « plagiat » n’est pas explicitement défini. On utilise plutôt le terme « délit de contrefaçon » qui est couvert par le domaine de la propriété intellectuelle.
Le plagiat est incriminé à l’article 335-3 du Code de la propriété intellectuelle. Pour plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à consulter cet article. Vous y trouverez les normes juridiques applicables au plagiat, à la contrefaçon est à tout ce qu’il y a en rapport avec le vol de contenu.
Certains propriétaires de sites passent par des outils de traduction automatique comme Google Traduction ou Bing Translator. Seulement, les textes générés sont généralement de mauvaise qualité.
Or, Google, via son algorithme Panda, traque sans relâche les contenus bas de gamme. En résulte des pénalités qui vont du déclassement des pages sur les moteurs de recherches jusqu’à une désindexation pure et simple du site web.
À l’évidence, les traducteurs automatiques en ligne sont des outils révolutionnaires et l’IA et le deep learning ont connu des avancées significatives. Toutefois, force est de constater que la machine ne jouit pas encore de la connaissance native de la langue source lui permettant de jouer et de comprendre les subtilités linguistiques.
À titre d’exemple, une expression française comme « Faire chou blanc » se traduirait bêtement « Make white cabbage » sur Google Trad. De même, un jeu de mot dans la langue de Shakespeare pourrait être incompréhensible s’il était traduit en français. Une phase de correction, de relecture et de reformulation est incontournable si l’on veut obtenir des textes de qualité.
Publier un contenu traduit est-il pertinent dans une stratégie de content marketing ? Oui, à condition de citer la source, mais aussi de proposer une traduction de qualité.